Jean Roesselmann
le héros
Le père de Jean Roesselmann qui naquit à Turckheim, était cordonnier. Cette origine modeste n’empêche pas Jean Roesselmann de devenir le premier héros colmarien. Prévôt de Colmar vers le milieu du XVIIIe siècle, il est destitué en 1260 par la noblesse locale gagnée à l’évêque de Strasbourg qui convoite la ville. Contraint de prendre la fuite, Roesselmann revient cependant l’année suivante - caché dans un tonneau - pour libérer la ville, aidé par Rodolphe de Habsbourg, le futur Empereur.
En 1262, l’évêque Walter de Geroldseck tente une nouvelle incursion pour s’emparer de la ville. Roesselmman défend victorieusement la cité en faisant le sacrifice de sa vie. Il est depuis, considéré par les Colmariens comme le premier héro de la ville, qui offrit sa vie pour défendre l’indépendance et les libertés communales de Colmar.
En 1888, la municipalité commande à Auguste Bartholdi une statue de Roesselmann, pour rendre hommage à son héros. Le statuaire choisit de représenter Roesselmann sous les traits d’Hercule de Peyerimhoff, maire de Colmar de 1855 à 1877, qui avait été destitué pour avoir refusé de se soumettre aux autorités allemandes.